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Psychologue clinicienne et psychothérapeute, j'ai eu la chance de travailler en institution auprès d'enfants et d'adolescents (protection de l'enfance, pédopsychiatrie) et d'adultes (addictologie) et d'être bénévole auprès de personnes atteintes par la maladie cancéreuse et leur famille. J'exerce aujourd’hui avec bonheur (la plupart du temps, c'est-à-dire quand je ne fais pas de l'administratif...) en libéral : j'ai une activité de consultations et de bilans psychologiques et j'anime des groupes d'analyse de la pratique auprès de professionnels des secteurs sanitaire, médico-social et social.

Je me définis comme étant d'orientation intégrative. Qu'est-ce à dire ? Pour moi le psychisme humain est d'une complexité inouïe. Il existe pour le moment plusieurs modèles qui tentent d'en saisir le fonctionnement. Tous ont leurs forces et leurs faiblesses. Dans ma pratique, je m'appuie principalement sur la psychanalyse, l'approche systémique (qui replace l'individu au sein des systèmes avec lesquels il est en inter-relations, la famille notamment) et l'ethnopsychanalyse (qui s'intéresse au rôle de la culture et de la société dans la construction de l'individu). Et je ne m'interdis certainement pas d'utiliser des outils développés dans le champ des thérapies cognitivo-comportementales (TCC). Bref je ne me reconnais pas (du tout) dans les guerres et les conflits qui agitent le monde de la psychologie, notamment dans le champ de l'autisme entre tenants de la psychanalyse et partisans des TCC. Ce qui prime pour moi avant tout, c'est la qualité de la rencontre avec la ou les personne(s).

Comment alors choisir le bon outil, la bonne méthode face au consultant ? Je suis convaincue que l'outil qui sera pertinent pour telle personne, telle situation, telle famille sera celui qui leur permettra d'avancer, de gagner en liberté dans leur relation à eux-mêmes et aux autres. Bref je plaide pour une approche pragmatique. Au point qu'entre voir la personne qui consulte avancer sans bien comprendre ce qui se passe et avoir le sentiment de bien analyser son fonctionnement psychique en la regardant s'enfoncer ou stagner, je préfère (et de loin) ne pas tout comprendre.

D'où l'envie de cet espace d'écriture et je l'espère de discussion bienveillante. Parce qu'on comprend mieux (parfois, souvent...) dans l'après-coup et à plusieurs. Mes centres d'intérêt dans le champ de la psychologie (et autres...) sont variés : développement de l'enfant et de l'adolescent, impact de la maladie somatique, psycho-traumatologie, articulation entre précarité psychique et précarité sociale, addictions,... La liste est d'autant plus longue que chaque nouvelle rencontre est toujours l'occasion de découvrir une problématique sous une nouvelle perspective ou une nouvelle problématique tout court !

Bienvenue !

Cécile Choimet